Une jeune femme, munie d’un sac à dos camouflage, traverse une ville de province déserte et sa périphérie. Une fois arrivée à destination, un étrange protocole de deuil l’attend.
Une jeune fille blanche rencontre un garçon noir. L’amour naissant, le garçon lui demande de lui faire une promesse.
Shana cherche du travail, elle a besoin d’argent pour quitter la France et ses mauvaises fréquentations. Mais le passé qu’elle cherche à oublier n’est jamais loin. Et d’ailleurs, veut-elle vraiment l’oublier ?
Jean-René est un ancien ouvrier aujourd'hui à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l'île de La Réunion à l'âge de dix-sept ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il brise le silence et raconte à sa fille son histoire. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l'histoire coloniale française.
Jeanne emmène sa fille de six ans en week-end à Majorque. Alors que tout part à vau-l’eau, la seule préoccupation de la mère est de photographier Kiki, la mascotte de la classe.
Jeune espoir du MMA (Mixed Martial Arts), Khavaj a fui la Tchétchénie lorsque son frère a découvert son homosexualité et promis de le tuer, sous la pression des persécutions du régime de Kadyrov. Arrivé à Bruxelles, et devenu mutique face au choc de l’exil, le seul lien que Khavaj garde avec la Tchétchénie sont les messages vocaux que lui envoie sa mère.
Carte Blanche au Festival du cinéma de Brive — Rencontres internationales du moyen-métrage
Pour cette carte blanche au Festival de Brive, nous avons conçu, en partenariat avec l'Institut français de Grèce, un programme composé de six films issus des deux dernières éditions du festival. Une sélection qui reflète et témoigne de l'extraordinaire vitalité des moyens métrages français.
À travers une pluralité de styles, de formes et de sensibilités, les films explorent certains aspects importants de la contemporanéité tels que l'immigration et la discrimination sexuelle, la colonisation et la maternité, le rapport entre individu et bureaucratie, temps et mémoire, périphérie et centre (de la France et du monde). Toujours à partir d'une dimension intime, personnelle, liée à l'expérience et aux réflexions des cinéastes, qui se mettent en jeu en s'ouvrant au monde. Dans un mouvement qui va du particulier à l'universel, en suivant des trajectoires esthétiques où coexistent documentaire et (auto)fiction, réel et imaginaire.
Et c'est précisément cette hybridation formelle qui constitue l'une des caractéristiques les plus récurrentes et représentatives du moyen métrage, format hors norme par excellence, qui échappe aux définitions et aux catégories pour exprimer une nécessité absolue. Tout d'abord artistique, dans le choix d'une durée appropriée au récit et en contraste aux lois du marché. Mais aussi personnelle, dans la forte affirmation identitaire qui la sous-tend. Nécessité et liberté, deux mots clés qui représentent au mieux l'esprit de cette sélection. Bonne vision à toutes et à tous.
Bonne vision à toutes et à tous.
Giulio Casadei
Délégué général du Festival du cinéma de Brive
